Après un naufrage, Humphrey Van Weyden, un gentleman fluet, est recueilli puis enrôlé
de force comme mousse par Loup Larsen, un terrifiant capitaine de goélette, buveur, violent
mais très cultivé.
Ce capitaine, athée, éprouve peu à peu une sorte d’estime teintée de mépris pour Humphrey, à l’inverse, très religieux : « si vous savez que quand vous mourrez, vous irez dans un monde meilleur, alors, pourquoi avez-vous peur de mourir ? ».
Ainsi naissent les premières joutes verbales – pleines d’humour et d’esprit – qui rythment ce passionnant récit d’aventure, et qui redoubleront à l’arrivée d’une jeune femme, un futur enjeu
pour ces deux hommes.
B – Présentation de la bande dessinée
Intelligente, brillante et moderne, une adaptation d’envergure de l’un des chef-d’oeuvres du roman d’aventure !
Jack London et Riff Reb’s partagent le même talent de conteur. L’un use de sa plume, l’autre de son pinceau, pour raconter et mettre en scène aventure et esprit pour notre plus grand plaisir.
Un carnet d’esquisses sera offert à l’achat de la première édition de cet album (dans la limite des stocks disponibles, chez les libraires participant à l’opération.)
136 pages couleurs
Format : 201 x 283 cm
Prix de vente : 17,95 €
Quelques planches...
Disponible sur :
C – Entretien avec Riff Reb’s
Vous habitez au Havre, est-ce que la vision de la mer a pu nourrir votre intérêt pour le monde de la marine ?
« Comment peut-on écrire sur la mer quand on n’a pas été marin ?! » a été la dernière éructation que j’ai entendue de la part d’un client dans la librairie maritime de ma ville. « C’est ridicule ! Vous ne laisseriez pas l’art de la navigation à un écrivain, laissez-leur au moins la littérature ! » fut ma réponse.
En effet, rares sont ceux qui, comme Joseph Conrad, ont eu ces deux carrières, au même titre que Marin Marie avec la peinture. La mer est la première vision de tous mes matins depuis vingt ans. Mon père, dont l’attitude était proche de celle de Loup Larsen, m’a, dès mon plus jeune âge, emmené pêcher le maquereau et récolter les moules sur une bouée, au large du cap de la Hève. Plus tard, j’ai caboté entre le Havre et Dieppe, et j’ai remonté plusieurs fois la Seine sur des pétroliers aussi bien que sur de vieux gréements, grâce à un ami pilote. Évidemment, tout cela ne fait pas de moi un marin. Cependant, je pense avoir accumulé assez de sensations vraies pour alimenter le merveilleux mensonge que doit être un roman, ou un dessin.
D – Jack London vu par Riff Reb’s
Jack London a dévoré la vie avec l’appétit d’un gigantesque incendie : pilleur d’huîtres, chasseur de phoques, chercheur d’or, militant révolutionnaire, vagabond, reporter de guerre, éleveur et exploitant agricole, matelot des mers froides et yachtman des mers chaudes, écrivain autodidacte de plus de cinquante romans et nouvelles (Martin Eden, L’Appel de la forêt, Le Vagabond des étoiles, Le Loup des Mers...).
Soudainement rassasié, il pisse lui-même sur ce feu comme on éteint la lumière à seulement quarante ans. Et cet incroyable bilan n’est pas suffi sant car un auteur n’est pas seulement la somme de ses oeuvres et de ses actes, mais aussi celle de ses obsessions, de ses égarements, de ses rêves, ainsi que de la cendre de ses illusions.
Cendres refroidies qui nous réchauff ent encore comme ces étoiles éteintes depuis des millénaires qui, à nos yeux, brillent toujours.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire